Jean Cocteau a été un des plus grands écrivains du siècle dernier. Dramaturge, poète, élu à l'Académie Française, il a été aussi un grand cinéaste. La belle et la bête, où il mettait en valeur son compagnon Jean Marais, c'était lui. Il est mort le 11 octobre 1963 et sa disparition passera pourtant presque inaperçue !
Pourquoi ?
Parce qu'il est décédé le même jour qu'Edith Piaf... Qui elle, aura les obsèques nationales qu'elle méritait.
L'info est impitoyable.
Cette situation allait se reproduire 3 fois.
L'immense acteur du Français Louis Seigner, un des plus grands de son temps, a eu le mauvais goût de tirer sa révérence le jour où la guerre du Golfe a commencé. Sa mort est passée en "brève" au milieu des images de guerre dont beaucoup - notamment votre serviteur - pensaient qu'elle pouvait très mal finir.
Encore un académicien, Jean d'Ormesson, qui lui aussi aurait mérité de belles funérailles, bien que je ne partageasse point ses orientations politiques.
Mais voilà, Johnny Hallyday lui a "volé la vedette"...
Et enfin aujourd'hui c'est Claude Bolling qui s'en va. Pianiste de jazz , orchestrateur , arrangeur, compositeur, chef d'orchestre, qui a créé le groupe les Parisiennes voilà 60 ans.
Lui non plus n'aura pas droit de la part des média à l'hommage qu'il mérite.
Car dans "la hiérarchie de la célébrité", un monstre sacré est parti tout à l'heure.
Robert Hossein était son nom.
C'est sûr que vu le nombre assez important de personnalités et le nombre fixe de jours dans l'année (365), ces malheureux doublons se reproduiront encore.
Le moins souvent possible, j'espère !
Je vous embrasse.
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Claude Bolling et le "syndrome Cocteau"
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