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Les années en "2", celles des amours ?

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Je me pose la question.

Certes, j'ai aimé pour la première fois (je ne parle pas d'"admirer" !) en 1970. Mais hélas, si cette histoire que je raconte ici
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/09/01/premier-baiser-premiere-rupture-1970.html

m'a marqué pour la vie, elle n'a pas duré.

Mon premier amour durable date de 1972.

C'est là que j'ai connu Mireille, celle qui devait être ma première épouse. Fiancés en 1973, Mariés en 1974, notre jeune couple (on avait 41 ans à nous deux lorsqu'on s'est mariés) n'a pas résisté aux écueils et tempêtes... Le mariage a duré 7 ans, le cap fatidique..

De sorte qu'au tout début des années 80, de mon côté j'étais dégoûté de l'amour, et de l' "autre côté" je faisais peur aux femmes. Un mec abandonné, il y a forcément anguille sous roche, devaient-elles penser !

Ce n'est qu'en 1982 que de nouveau je suis rentré "dans la danse", avec une femme de 43 ans, donc de 11 ans de plus que moi. Cette femme m'a aimé de toutes ses forces. Elle m'aimait beaucup plus que loi, qui avais du mal à me guérir de ma blessure. J'ai quand même mis quelques mois avant de m'avouer vaincu, transpercé par la flèche de Cupidon.
Seulement.... elle était mariée, mère de grands enfants.

Elle m'avait toujours dit (histoire de voir "si j'étais un homme") que son mari la battait, était hyper jaloux, et si jamais il nous voyait ensemble, j'aurais droit au cassage de gueule direct.

Or ce moment est arrivé ! En boîte de nuit, où il avait accompagné sa femme pour... qu'elle danse avec moi. On dansait un slow langoureux, et elle me montre un homme appuyé sur un pilier. Par bravache, elle me fait passer près de lui, et là.... je le vois qui pleurait !!!

Alors là je l'ai tout de suite lâchée, et je suis sorti.

Dès le lendemain, je lui ai demandé des explications, franches.
En fait, son mari était doux comme un agneau, et ne supportait pas l'idée que sa femme le quitte, surtout pour un autre. De plus ses filles - la vingtaine - en voulaient terriblement à leur mère, de "se taper un petit jeune"...

Je lui ai épargné cela, c'est moi qui ai quitté Jeanine, tel est son prénom. Elle ne m'en a pas voulu, et m'a, des années plus tard, envoyé une cassette où elle me félécite de ma décision, que ce soit-là je me suis comporté "en homme", et que depuis, ça va mieux avec son mari, ils se sont retrouvés.

Moi bien sûr je n'étais pas bien non plus, je l'aimais aussi, et à certaines chansons passées dans mes émissions ça peut se reconnaître.

On passe en 1992.

Rencontre de Nathalie....
Inutile je pense d'aller plus loin, pour ceux (peut-être y en a-t'il ?) se reporter à ma cétgorie ELLE, en commençant par la plus vieille note.

On a été arrachés l'un à l'autre en 1997 (aucun des deux n'a quitté l'autre, donc pas de deuil possible) et on ne s'est vraiment revus qu'en.... (devinez ?)

2002 !

Je ne sais pas si la "règle" ne s'est pas arrêtée.... Certes il y a eu cette année-là une après-midi magique de retrouvailles où nous étions prêts à tout recommencer. Mais c'était sans compter avec ses vieux démons, sa chère famille et bien sûr la mienne. Certes ma fille m'avait encouragé à la rejoindre en 2011, voyait que je lorgnais de plus en plus vers la mort.
"Je préfère voir mon père avec une autre que fleurir une tombe", m'avait t'elle dit.
A 17 ans, on est entier ! Mais quand, à la gare Montparnasse, elle a regardé le couple se reformer, comme si 5 ans ne s'étaitent pas passés elle a pris peur.

En attendant, le jour de la St Valentin 2003, je reçus une petite lettre où elle me disait qu'elle ne voulait plus entendre parler de moi, et que "tout ce qu'elle espérait, c'était m"oublier".

Je n'ai pas insisté. D'autant que ma fille lui enverra une lettre assassine en février 2003, le lendemain de ma TS. Facile de tout lui mettre sur le dos, 9 ans après je sais que c'est le hercèlement au travail qui m'a fait faire ce geste, pas Nathalie qui n' aen fait été que la "goutte d'eau".
Si, quand même, niveau professionnel je l'ai félicitée de son passage au grade supérieur en 2005, un peu (je suis modeste) grâce à moi qui l'ai formée pendant un an, juste un "lu" est apparu en réponse.

Il m'a fallu des années et des années pour que la cicatrice ne se voie presque plus.
Essai en septembre dernier, je suis passé tout près de chez elle (Lannion) afin de voir les prix de Morlaix, ville où je compte finir mes jours d'ici quelques années.

Je le confesse, mon coeur n'a pas frétillé... Nul pic de tension n'est apparu, au bout de quatorze ans et demi j'étais guéri de ma Nathalite Aigue...!

Enfin...

Je vous embrasse.


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